raie à ocelles

Nom scientifique Potamotrygon motoro
Descripteur Müller & Henle
Année description 1841
Statut IUCN (Monde) DD
Famille Potamotrygonidae
Genre Potamotrygon
Potamotrygon motoro Potamotrygon motoro

Introduction

Potamotrygon motoro, communément appelée raie à ocelles, est une espèce de raie d'eau douce originaire d'Amérique du Sud. Elle est répertoriée dans les bassins du Rio Uruguay, du Paraná-Paraguay, de l'Orénoque et de l'Amazonie. Cette espèce nocturne semble plutôt fréquenter les rivières à eaux noires. Elle est en annexe III de la CITES et son commerce est strictement réglementé. Localement, cette espèce est appelée motora ou motoro.

La raie à ocelles se distingue des autres espèces de Potamotrygon par la présence de grandes taches ocellées tricolores (avec une tache centrale jaunâtre, un anneau orange intermédiaire et un anneau noir externe) sur un disque dorsal gris ou brun, ainsi que des denticules dermiques élargis en forme d'étoile couvrant toute la face dorsale du disque.

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Qui est-elle ?

Le genre Potamotrygon

En 2023, La famille des Potamotrygonidés est composée de deux sous-familles : Styracurinae et Potamotrygoninae. La sous-famille des Potamotrygoninae comprend des raies néotropicales qui ont évolué dans un environnement exclusivement d'eau douce. Quatre genres sont actuellement reconnus comme valides au sein de cette sous-famille : PotamotrygonParatrygonPlesiotrygon et Heliotrygon. Comme leurs cousines, les Potamotrygon sont des poissons cartilagineux. Leur corps est fortement compressé dorso-ventralement. Les branchies sont positionnées sur la face ventrale. Elles possèdent deux évents (spiracles) derrière les yeux et une épine venimeuse sur le dessus du pédoncule caudal.

Les premières Potamotrygon furent enregistrées dans des genres marins Pastinaca, Trygon et Taeniura, de la famille Trygonidae, devenue Dasyatididae. La subdivision des Trygonidae en Potamotrygones et Thalassotrygones a été la première tentative de séparer les potamotrygonidés de leurs proches marines. Depuis la revue de Garman de 1913, peu de travaux taxonomiques ont été réalisés dans la famille, à l'exception de descriptions de nouvelles espèces.

Les Potamotrygon sont des poissons ovovivipares. Elles résident généralement camouflées sur le fond où elles chassent des mollusques, des crustacés, des insectes et des poissons. La plupart semblent avoir une activité plutôt nocturne. Ces poissons fréquentent divers habitats dans les environnements d'eau douce, notamment les plages de sable, les forêts inondées, les petits ruisseaux à fond boueux et les lacs. Dans la plupart de leurs habitats, ces raies sont au sommet de la chaîne alimentaire.

Difficiles à percevoir, ces raies venimeuses sont craintes et particulièrement dangereuses. Déjà les premiers explorateurs des rivières d'Amérique du Sud ont rapporté les symptômes faisant suite aux piqûres causées par des Potamotrygon. Les lésions surviennent souvent sur la jambe, la cheville ou le pied de la victime. La douleur est extrême et peut être accompagnée de spasmes ou de crampes. D'autres symptômes peuvent se manifester tels qu'une baisse de la tension artérielle, de l'arythmie, de l'hyperthermie, de la transpiration, des paralysies, des vomissements, de la diarrhée et une perte d'appétit.

Après une piqûre, la douleur peut persister jusqu'à dix jours. La mort de la victime est rare et est généralement due à la perforation d'organes vitaux ou à une gangrène secondaire, et non à l'action directe du venin. La guérison est lente, prenant environ un mois, laissant parfois une cicatrice.

Les Amérindiens d'Amérique du Sud ont probablement été les premiers êtres humains à être affectés par ces raies d'eau douce. Les premiers récits écrits sur ces poissons par des missionnaires et des explorateurs précoces ont révélé que plusieurs tribus indiennes avaient des noms pour les raies dans leur vocabulaire et qu'ils appelaient certaines rivières "rivière aux raies" en raison de leur abondance.

Les Indiens utilisaient les raies d'eau douce comme nourriture et utilisaient les dards caudaux comme pointes de flèche, comme pièces ornementales ou comme instruments pour réaliser des tatouages ou des piercings (jambes, bras, oreilles et langue). Les raies sont encore pêchées et leurs dards utilisés comme pointes de flèche par les Indiens d'Amazonie et du centre du Brésil.

Les Potamotrygonidés présentent certaines caractéristiques similaires à celles des élasmobranches marins à savoir une faible fécondité, une maturation tardive et une croissance lente.

Morphologie

  • Type
  • Taille moyenne
    45 cm
  • Taille maximale
    50 cm
  • Longévité
    12 ans
  • Forme
    Circulaire
  • Mimétisme
    mud
  • Type
  • Taille moyenne
    45 cm
  • Taille maximale
    50 cm
  • Longévité
    12 ans
  • Forme
    Circulaire
  • Mimétisme
    mud

Comment reconnaître la raie à ocelles ?

La mesure commune adulte semble de 50 cm. Cependant, des spécimens de 100 cm ont déjà été répertoriés. La face dorsale est recouverte de grandes taches ocellées tricolores avec une tache centrale jaunâtre, un anneau orange intermédiaire et un anneau noir externe. Le disque est gris à brun et est recouvert de denticules (excroissances) dermiques en forme d'étoile.

Des épines dorsales venimeuses sont présentes sur la queue.

Différences entre mâles et femelles

Les mâles de l'espèce possèdent une paire d'organes de reproduction appelés "ptérygopodes", qui sont formés par la transformation de la nageoire pelvienne en un tube articulé permettant la fécondation interne. Il est possible que ces organes soient pourvus d'une épine.

Mode de vie & Comportement

  • régime
    carnivore
  • Sociabilité
    solitaire
  • territorialité
    Non
  • Rythme biologique
    Nocturne

Cette espèce solitaire passe la plus grande partie de la journée camouflée dans des eaux assez profondes. Elle se met généralement en activité une fois la nuit tombée. C'est une prédatrice qui chasse en particulier des poissons (characiformes), des mollusques, des crustacés (Macrobrachium) et des larves d'insectes.

Comme Potamotrygon falkneri, avec laquelle elle partage la même niche écologique dans le bassin du Paranà, cette raie chasse les bivalves en broyant leur coquille puis en expulsant cette dernière par les spiracles.

Dans le bassin du Rio Negro, cette raie est sympatrique avec Potamotrygon wallacei, P. orbignyi, P. schroederi et Paratrygon aiereba.

Reproduction

Potamotrygon motoro est ovovivipare, ce qui signifie que les embryons se développent à l'intérieur de la femelle et qu'elles donnent naissance à des jeunes raies déjà formées. Les jeunes se nourrissent principalement de plancton à la naissance.

Risques pour l'Homme

  • Venimeux
    Oui

Cette espèce présente un venin dangereux et peut causer des accidents graves au toucher. Bien qu'elle ne soit pas agressive envers les humains, elle peut piquer si elle se sent menacée.

La plupart des accidents surviennent lorsque des baigneurs marchent ou approchent rapidement de cette espèce. Aucune attaque active de raies venimeuses n'a été observée, et il est probable que le comportement de piqûre ait évolué comme mécanisme de défense.

Que Faire en cas de piqûre ?

En cas de piqûre, il convient de respecter les règles suivantes, dans cet ordre :

  • Isoler la victime du danger et la sortir rapidement de l'eau
  • Prévenir les secours
  • Allonger le sujet en position demi-assise et lui éviter tout effort
  • Immobiliser le membre touché
  • Nettoyer la plaie
  • Le venin de cette espèce étant thermolabile, il peut être neutralisé s’il est soumis à une température d’environ 45 °C. Il est donc possible de chauffer la plaie. Cette technique populaire est à pratiquer avec beaucoup de précautions pour ne pas aggraver la plaie en la brûlant. Il est conseillé de plonger le membre touché dans de l'eau chaude.
  • Si la piqûre est trop profonde, chauffer la plaie sera moins efficace.

Parfois la piqûre peut provoquer un malaise, voire une perte de connaissance chez la victime. Les piqûres sont généralement très douloureuses.

D'où vient-elle ?

État de conservation des populations (IUCN)

Monde : DD

Présence géographique & État des populations

La taxonomie de la raie motoro (Potamotrygon motoro) est particulièrement complexe. Ceci est principalement dû à la variation des schémas de coloration de l'espèce en fonction de la localisation. Potamotrygon motoro pourrait comprendre un complexe d'espèces. Elle est répertoriée de l'Uruguay à la Colombie, dans les bassins du Paranà-Paraguay, de l'Orénoque et de l'Amazone.

La raie à ocelles est la deuxième espèce de raie d'eau douce la plus capturée et exportée à des fins ornementales en Colombie. En raison de sa faible fécondité et de sa maturité sexuelle tardive, cette espèce est potentiellement vulnérable à divers risques tels que l'extraction indiscriminée, la pêche indirecte et la dégradation de l'habitat.

Toutefois, sa large répartition en fait l'une des espèces les plus communes parmi les raies. Cette espèce semble plus féconde que la plupart de ses congénères. Ses captures et exportations sont surveillées pour protéger cette espèce mais surtout deux raies endémiques parfois confondues : P. leopoldi et P. henlei. Au Brésil, cette espèce est soumise à un quota de 5 000 animaux capturés par an.

Où retrouver cette espèce (aquarium) ?

Quel est son habitat ?

Caractéristiques du milieu naturel

  • Température
    24 - 30 °C
  • pH (acidité)
    5 - 6
  • gh (dureté)
    2 - 10
  • Courant
    Modéré et Lent

Présentation du biotope

Cette espèce est principalement rencontrée parmi les débris végétaux ou dans les zones de sable et d'argile, dans les forêts inondées. Elle est moins fréquente sur les berges sablonneuses que certaines congénères. Le courant est faible, avec un pH acide et une température importante.

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Maintenance en aquarium

Déontologie

Afin de préserver la vie sauvage, si vous faîtes l'acquisition de cet animal, il ne doit pas être relâché en milieu naturel. Voir aussi, la charte Fishipedia.

Fishipédia soutient la pratique d'une aquariophilie responsable et respectueuse de l'environnement. Nous encourageons la maintenance si celle-ci est motivée par le désir de comprendre le fonctionnement biologique du vivant et si elle est réalisée dans le respect de la vie animale.

Nous pensons que l'aquariophilie est une ouverture à la découverte des milieux aquatiques, en particulier d'eau douce, et que cette connaissance est nécessaire pour mieux protéger et respecter ces environnements. Logiquement, nous réfutons l'achat compulsif d'animaux qui ne trouveraient pas une place suffisante et / ou adaptée dans l'aquarium hôte.

Recommandations générales

  • Volume min
    800 litres
  • Population min
    1
  • Température
    24 - 30 °C
  • pH (acidité)
    5 - 6

Caractéristiques

  • Difficulté d'élevage
    modéré
  • Robustesse
    tolérant
  • Comportement
    pacifique
  • Disponibilité
    rare

Rappels généraux

Il est fortement conseillé de lire la fiche complète dédiée et de se renseigner sur les retours d'expériences de maintenance de l'animal envisagé, ceci afin d'éviter tout conflit potentiel dont la finalité est généralement la mort de l'individu (ou des autres habitants). Il est important de ne pas surcharger son aquarium pour limiter la pollution. La maintenance en sera facilitée.

En eau douce, à l'état sauvage, les animaux sont soumis aux conditions météorologiques et vivent dans des eaux dont les caractéristiques sont souvent variables. Les conseils donnés par notre équipe pour la maintenance en aquarium sont des estimations et ne peuvent être assimilés à des données scientifiques. Les spécimens sauvages sont plus difficiles à élever que ceux issus de l'élevage. Certains traits de caractère peuvent également avoir évolué.

Attention, cette espèce étant potentiellement dangereuse pour l'homme, elle nécessite pour sa maintenance l'obtention d'un « certificat de capacité d'élevage ». Pour les professionnels, il est nécessaire d'avoir un « certificat de présentation au public ».

Conseils de maintenance et entretien de l'aquarium

Le démarrage d'un aquarium est une partie primordiale pour l'équilibre et le bien-être des poissons. Lorsque l'on met en eau un aquarium, l'eau passe naturellement par un cycle biologique : le cycle de l'azote. Celui-ci dure environ trois semaines. Tous les 2 jours, nous vous conseillons de tester votre eau jusqu'à ce que le taux de nitrite soit à zéro pendant plusieurs jours d'affilée.

Pour accélérer ce cycle, vous pouvez utiliser un activateur de bactéries comme JBL Denitrol. Cette solution riche en bactéries vivantes et enzymes permet une mise en place rapide du cycle de l'azote. Les poissons peuvent alors être introduits plus rapidement.

Il est important de tester l'eau de son aquarium régulièrement pour maintenir un environnement sain pour les poissons et les autres habitants. Les tests d'eau permettent de mesurer les niveaux de différents paramètres tels que le pH, la dureté totale, ainsi que les taux de nitrates, de nitrites et d'ammoniaque.

Pour réaliser ces tests, vous pouvez utiliser des produits d'analyse spécialisés tels que JBL ProScan qui permet de réaliser un diagnostic de l'eau directement via un smartphone. Il existe également des coffrets de tests plus classiques de bandelettes, comme JBL PROAQUATEST.

En cas d’usage de l’eau du robinet, vous pouvez utiliser un conditionneur d’eau de type Biotopol de JBL pour éliminer les substances nocives comme le chlore, le cuivre, le plomb et le zinc. Les conditionneurs d'eau garantissent une meilleure santé aux poissons et une meilleure croissance des plantes.

Le chlore et la chloramine sont dangereux pour la santé des animaux. Utilisés pour désinfecter l'eau, ces agents sont présents en quantité non négligeable dans l'eau du robinet. Nous conseillons d'utiliser un anti-chlore lors de chaque changement d'eau. Outre le chlore, des traitements et médicaments vendus pour l'aquariophilie contiennent parfois des métaux lourds dangereux à forte dose.

Informations spécifiques pour la raie à ocelles

La raie à ocelles est une espèce qui vit naturellement à une température comprise entre 24 °C et 30 °C. Pour une bonne maintenance, la température ne devrait jamais dépasser les 33°C sur de longues périodes. La teneur en nitrates devrait rester inférieure à 50mg/L. Pour garder une eau propre et non polluée, prévoyez un renouvellement mensuel de 20% à 30% du volume d'eau.

L'élevage de cette espèce est accessible à condition de bien se renseigner sur ses besoins en aquarium. Les éventuels cohabitants doivent être choisis avec soin pour éviter la perte d'animaux.

Cette espèce est très rare dans le commerce aquariophile. Elle est plutôt maintenue par des aquariophiles avertis qui élèvent et reproduisent des individus issus de souches d'origine sauvage. Si vous souhaitez vous procurer cette espèce, nous vous conseillons de vous rapprocher des clubs spécialisés. Les spécimens issus d'élevage de longue date sont un peu plus faciles à élever mais il faut respecter les paramètres d'eau particuliers.

Cohabitation & Environnement

Avant de se lancer dans l'élevage de cette raie, il est impératif de savoir qu'elle est considérée comme "animal dangereux" en France. Elle nécessite une autorisation particulière. De plus, l'acquisition d'individus sauvages est contrôlée. L'état de sa population la rend de plus en plus vulnérable dans la nature et il est impératif de bien se renseigner avant d'envisager son élevage.

Ce poisson étant une espèce prédatrice, il est recommandé d'effectuer sa maintenance en environnement spécifique, sans autre espèce. En effet, tout crustacé ou poisson de taille inférieure deviendra de fait une proie potentielle. Un aquarium de 800 litres avec au moins 250 cm de façade est le minimum conseillé pour sa maintenance. Si vous tentez tout de même de l'associer à d'autres espèces, les cohabitants devront être d'une taille au moins comparable au prédateur dans un volume beaucoup plus conséquent. L'aquarium pourra être pourvu de nombreuses cachettes et d'un espace conséquent pour permettre à chaque individu de trouver refuge en cas de besoin.

L'espèce apprécie un environnement particulièrement riche en végétation. L'ajout de plantes offrira de nombreuses cachettes utiles pour le repos. Ces zones sont également favorables à une éventuelle reproduction dans l'aquarium.

Conseils pour la maintenance en eau acide

La raie à ocelles vivant naturellement dans une eau acide, généralement en eau « noire » ou « tamisée », la mise en place d'une filtration sur tourbe est idéale pour son équilibre. L'ajout de feuilles en décomposition et de fruits d'aulnes peut sensiblement améliorer ses conditions de vie en augmentant naturellement l'acidité de l'eau.

Conseils pour l'alimentation

La raie à ocelles est carnivore. Il convient de ne pas trop nourrir vos pensionnaires pour éviter de polluer l'eau. Pour la plupart des espèces, il est préférable de donner quelques petites portions chaque jour plutôt qu'un unique repas trop copieux.

Recommendations d'alimentation chez notre partenaire JBL - Gamme PRONOVO

Protocole de reproduction

  • Protection de la ponte
    Non

Aucun texte sur la reproduction

Risques d'hybridation

De manière générale, il est conseillé de ne pas mélanger plusieurs espèces d'un même genre ou différentes variétés d'une même espèce pour éviter les risques d'hybridation.

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Sources & Réalisation

Participation & Validation

L'équipe de Fishipédia et les contributeurs spécialistes s'engagent à apporter un contenu de haute qualité. Cependant, bien que l'information soit issue de sources scientifiques ou de témoignages d'expériences de spécialistes, les fiches peuvent contenir des imprécisions.

Benoit Chartrer

Benoit Chartrer

Robert Allgayer

Robert Allgayer

Adrien Falzon

Adrien Falzon

En collaboration avec : Fédération Française Aquariophilie

Références bibliographiques

XV. RAYAS DE AGUA DULCE (POTAMOTRYGONIDAE) DE SURAMÉRICA Parte II Colombia, Brasil, Perú, Bolivia, Paraguay, Uruguay y Argentina - Carlos A. Lasso - Ricardo de Souza Rosa - Mónica A. Morales-Betancourt - MARCELO R. DE CARVALHO - Domingos Garrone-Neto - Instituto de Investigación de Recursos Biológicos Alexander von Humboldt - 2016.

Systematic revision of the Potamotrygon motoro (Müller & Henle, 1841) species complex in the Paraná-Paraguay basin, with description of two new ocellated species (Chondrichthyes: Myliobatiformes: Potamotrygonidae) - Thiago Silva Loboda - MARCELO R. DE CARVALHO - Neotrop. ichthyol. - 2013.

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Modèle de fiche et contenu © Fishipedia - Reproduction non autorisée sans demande préalable - ISSN 2270-7247 - Dernière mise à jour le 12/11/2023

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