raie à rosettes
Nom scientifique | Potamotrygon schroederi |
---|---|
Descripteur | Fernandez-Yépez |
Année description | 1958 |
Statut IUCN (Monde) | DD |
Famille | Potamotrygonidae |
Genre | Potamotrygon |
Introduction
Potamotrygon schroederi, parfois appelée raie à rosettes, est une espèce de raie d'eau douce originaire des bassins de l'Orénoque et de l'Amazone en Amérique du Sud. Elle est localement appelée guacamaya ou trébol.
Cette espèce est peu abondante en raison de besoins spécifiques mais elle a une large aire de répartition. Elle semble absente des eaux noires et est principalement observée dans les eaux claires avec un minimum de courant. Comme la plupart des raies, cette espèce passe la plupart de son temps camouflée sur ou dans le substrat.
Des règles spécifiques sont appliquées au Brésil pour l'exportation de cette espèce, avec un quota de 1500 individus capturés chaque année. Cette espèce est rarement maintenue en captivité car elle a un fort taux de mortalité une fois capturée. Parfois, elle est exportée sous le nom Potamotrygon cf. hystrix.
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Qui est-elle ?
Le genre Potamotrygon
En 2023, La famille des Potamotrygonidés est composée de deux sous-familles : Styracurinae et Potamotrygoninae. La sous-famille des Potamotrygoninae comprend des raies néotropicales qui ont évolué dans un environnement exclusivement d'eau douce. Quatre genres sont actuellement reconnus comme valides au sein de cette sous-famille : Potamotrygon, Paratrygon, Plesiotrygon et Heliotrygon. Comme leurs cousines, les Potamotrygon sont des poissons cartilagineux. Leur corps est fortement compressé dorso-ventralement. Les branchies sont positionnées sur la face ventrale. Elles possèdent deux évents (spiracles) derrière les yeux et une épine venimeuse sur le dessus du pédoncule caudal.
Les premières Potamotrygon furent enregistrées dans des genres marins Pastinaca, Trygon et Taeniura, de la famille Trygonidae, devenue Dasyatididae. La subdivision des Trygonidae en Potamotrygones et Thalassotrygones a été la première tentative de séparer les potamotrygonidés de leurs proches marines. Depuis la revue de Garman de 1913, peu de travaux taxonomiques ont été réalisés dans la famille, à l'exception de descriptions de nouvelles espèces.
Les Potamotrygon sont des poissons ovovivipares. Elles résident généralement camouflées sur le fond où elles chassent des mollusques, des crustacés, des insectes et des poissons. La plupart semblent avoir une activité plutôt nocturne. Ces poissons fréquentent divers habitats dans les environnements d'eau douce, notamment les plages de sable, les forêts inondées, les petits ruisseaux à fond boueux et les lacs. Dans la plupart de leurs habitats, ces raies sont au sommet de la chaîne alimentaire.
Difficiles à percevoir, ces raies venimeuses sont craintes et particulièrement dangereuses. Déjà les premiers explorateurs des rivières d'Amérique du Sud ont rapporté les symptômes faisant suite aux piqûres causées par des Potamotrygon. Les lésions surviennent souvent sur la jambe, la cheville ou le pied de la victime. La douleur est extrême et peut être accompagnée de spasmes ou de crampes. D'autres symptômes peuvent se manifester tels qu'une baisse de la tension artérielle, de l'arythmie, de l'hyperthermie, de la transpiration, des paralysies, des vomissements, de la diarrhée et une perte d'appétit.
Après une piqûre, la douleur peut persister jusqu'à dix jours. La mort de la victime est rare et est généralement due à la perforation d'organes vitaux ou à une gangrène secondaire, et non à l'action directe du venin. La guérison est lente, prenant environ un mois, laissant parfois une cicatrice.
Les Amérindiens d'Amérique du Sud ont probablement été les premiers êtres humains à être affectés par ces raies d'eau douce. Les premiers récits écrits sur ces poissons par des missionnaires et des explorateurs précoces ont révélé que plusieurs tribus indiennes avaient des noms pour les raies dans leur vocabulaire et qu'ils appelaient certaines rivières "rivière aux raies" en raison de leur abondance.
Les Indiens utilisaient les raies d'eau douce comme nourriture et utilisaient les dards caudaux comme pointes de flèche, comme pièces ornementales ou comme instruments pour réaliser des tatouages ou des piercings (jambes, bras, oreilles et langue). Les raies sont encore pêchées et leurs dards utilisés comme pointes de flèche par les Indiens d'Amazonie et du centre du Brésil.
Les Potamotrygonidés présentent certaines caractéristiques similaires à celles des élasmobranches marins à savoir une faible fécondité, une maturation tardive et une croissance lente.
Morphologie
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Type
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Taille moyenne50 cm
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Taille maximale60 cm
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Longévité12 ans
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FormeCirculaire
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Type
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Taille moyenne50 cm
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Taille maximale60 cm
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Longévité12 ans
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FormeCirculaire
Comment reconnaître la raie à rosettes ?
La raie à rosettes mesure entre 50 et 60 cm. Cette espèce est bicolore, un la face dorsale recouverte de longues taches de couleur crème, jaune ou orange. Ces taches peuvent fusionner et former un motif de rosettes irrégulières. Le motif global évoque parfois un cerveau. Le fond est brun, gris foncé, pourpre ou noir. Elle se distingue de nombreuses congénères par sa queue rayées.
Différences entre mâles et femelles
Le mâle est doté d'une paire d'organes reproducteurs appelés "ptérygopodes". Ils résultent de la mutation de la nageoire pelvienne en un tuyau articulé qui permet la fécondation interne. Ils peuvent être être munis d'une épine.
Mode de vie & Comportement
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régimecarnivore
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Sociabilitésolitaire
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territorialitéNon
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Rythme biologiqueNocturne
Cette espèce nocturne semble chasser principalement des larves d'insectes (éphémères, odonates) et des poissons, en particulier des Characiformes.
Reproduction
Comme ses congénères, cette espèce est ovovivipare : les embryons se développent à l'intérieur de la femelle qui donnent naissance à des jeunes raies déjà formées. Dans l'Orénoque, la reproduction semble avoir lieu entre janvier et mars, probablement à la fin de la saison sèche et au début de la montée des eaux.
Risques pour l'Homme
-
VenimeuxOui
Potamotrygon schroederi possède un venin potentiellement dangereux et peut provoquer de graves blessures en cas de contact. Bien qu'elle ne soit pas naturellement agressive envers les humains, elle peut piquer si elle se sent menacée.
La plupart des incidents se produisent lorsque des baigneurs marchent sur cette espèce ou s'en approchent rapidement. Aucun comportement d'attaque actif de la part des raies venimeuses n'a été observé, et il est probable que le mécanisme de piqûre ait évolué comme un moyen de défense.
Que Faire en cas de piqûre ?
En cas de piqûre, il convient de respecter les règles suivantes, dans cet ordre :
- Isoler la victime du danger et la sortir rapidement de l'eau
- Prévenir les secours
- Allonger le sujet en position demi-assise et lui éviter tout effort
- Immobiliser le membre touché
- Nettoyer la plaie
- Le venin de cette espèce étant thermolabile, il peut être neutralisé s’il est soumis à une température d’environ 45 °C. Il est donc possible de chauffer la plaie. Cette technique populaire est à pratiquer avec beaucoup de précautions pour ne pas aggraver la plaie en la brûlant. Il est conseillé de plonger le membre touché dans de l'eau chaude.
- Si la piqûre est trop profonde, chauffer la plaie sera moins efficace.
Parfois la piqûre peut provoquer un malaise, voire une perte de connaissance chez la victime. Les piqûres sont généralement très douloureuses.
D'où vient-elle ?
État de conservation des populations (IUCN)
Présence géographique & État des populations
Cette espèce est assez rare et fait l'objet de mesures de protection spécifiques, en particulier en Colombie. Elle est répertoriée dans les bassins du Rio Negro et de l'Amazone. Elle est formellement répertoriée au Brésil, en Colombie et au Venezuela. Elle semble être présente également au Guyana.
Dans les zones touristiques, cette espèce venimeuse qui apprécie les eaux claires est parfois la cible de campagne ciblée. Elle est rarement capturée pour le commerce aquariophile. Ces captures paraissent peu impactantes sur la dynamique des populations.
Expéditions naturalistes - JBL
Quel est son habitat ?
Caractéristiques du milieu naturel
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Température20 - 28 °C
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pH (acidité)6 - 7
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gh (dureté)2 - 10
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CourantModéré et Lent
Présentation du biotope
Cette espèce fréquente les eaux peu profondes et relativement chaudes. Les juvéniles vivent non loin de la berge, sur les plages de sables et dans les petits cours d'eau, tandis que les adultes sont rencontrés dans les chenaux des rivières.
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Maintenance en aquarium
Déontologie
Afin de préserver la vie sauvage, si vous faîtes l'acquisition de cet animal, il ne doit pas être relâché en milieu naturel. Voir aussi, la charte Fishipedia.
Fishipédia soutient la pratique d'une aquariophilie responsable et respectueuse de l'environnement. Nous encourageons la maintenance si celle-ci est motivée par le désir de comprendre le fonctionnement biologique du vivant et si elle est réalisée dans le respect de la vie animale.
Nous pensons que l'aquariophilie est une ouverture à la découverte des milieux aquatiques, en particulier d'eau douce, et que cette connaissance est nécessaire pour mieux protéger et respecter ces environnements. Logiquement, nous réfutons l'achat compulsif d'animaux qui ne trouveraient pas une place suffisante et / ou adaptée dans l'aquarium hôte.
Recommandations générales
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Volume min2000 litres
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Population min1
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Température20 - 28 °C
-
pH (acidité)6 - 7
Caractéristiques
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Difficulté d'élevagemodéré
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Robustessetolérant
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Comportementpacifique
Rappels généraux
Il est fortement conseillé de lire la fiche complète dédiée et de se renseigner sur les retours d'expériences de maintenance de l'animal envisagé, ceci afin d'éviter tout conflit potentiel dont la finalité est généralement la mort de l'individu (ou des autres habitants). Il est important de ne pas surcharger son aquarium pour limiter la pollution. La maintenance en sera facilitée.
En eau douce, à l'état sauvage, les animaux sont soumis aux conditions météorologiques et vivent dans des eaux dont les caractéristiques sont souvent variables. Les conseils donnés par notre équipe pour la maintenance en aquarium sont des estimations et ne peuvent être assimilés à des données scientifiques. Les spécimens sauvages sont plus difficiles à élever que ceux issus de l'élevage. Certains traits de caractère peuvent également avoir évolué.
Attention, cette espèce étant potentiellement dangereuse pour l'homme, elle nécessite pour sa maintenance l'obtention d'un « certificat de capacité d'élevage ». Pour les professionnels, il est nécessaire d'avoir un « certificat de présentation au public ».
Conseils de maintenance et entretien de l'aquarium
Le démarrage d'un aquarium est une partie primordiale pour l'équilibre et le bien-être des poissons. Lorsque l'on met en eau un aquarium, l'eau passe naturellement par un cycle biologique : le cycle de l'azote. Celui-ci dure environ trois semaines. Tous les 2 jours, nous vous conseillons de tester votre eau jusqu'à ce que le taux de nitrite soit à zéro pendant plusieurs jours d'affilée.
Pour accélérer ce cycle, vous pouvez utiliser un activateur de bactéries comme JBL Denitrol. Cette solution riche en bactéries vivantes et enzymes permet une mise en place rapide du cycle de l'azote. Les poissons peuvent alors être introduits plus rapidement.
Il est important de tester l'eau de son aquarium régulièrement pour maintenir un environnement sain pour les poissons et les autres habitants. Les tests d'eau permettent de mesurer les niveaux de différents paramètres tels que le pH, la dureté totale, ainsi que les taux de nitrates, de nitrites et d'ammoniaque.
Pour réaliser ces tests, vous pouvez utiliser des produits d'analyse spécialisés tels que JBL ProScan qui permet de réaliser un diagnostic de l'eau directement via un smartphone. Il existe également des coffrets de tests plus classiques de bandelettes, comme JBL PROAQUATEST.
En cas d’usage de l’eau du robinet, vous pouvez utiliser un conditionneur d’eau de type Biotopol de JBL pour éliminer les substances nocives comme le chlore, le cuivre, le plomb et le zinc. Les conditionneurs d'eau garantissent une meilleure santé aux poissons et une meilleure croissance des plantes.
Le chlore et la chloramine sont dangereux pour la santé des animaux. Utilisés pour désinfecter l'eau, ces agents sont présents en quantité non négligeable dans l'eau du robinet. Nous conseillons d'utiliser un anti-chlore lors de chaque changement d'eau. Outre le chlore, des traitements et médicaments vendus pour l'aquariophilie contiennent parfois des métaux lourds dangereux à forte dose.
Informations spécifiques pour la raie à rosettes
La raie à rosettes est une espèce qui vit naturellement à une température comprise entre 20 °C et 28 °C. Pour une bonne maintenance, la température ne devrait jamais dépasser les 31°C sur de longues périodes. La teneur en nitrates devrait rester inférieure à 50mg/L. Pour garder une eau propre et non polluée, prévoyez un renouvellement mensuel de 20% à 30% du volume d'eau.
L'élevage de cette espèce est accessible à condition de bien se renseigner sur ses besoins en aquarium. Les éventuels cohabitants doivent être choisis avec soin pour éviter la perte d'animaux.
Cohabitation & Environnement
Avant de se lancer dans l'élevage de cette raie, il est impératif de savoir qu'elle est considérée comme "animal dangereux" en France. Elle nécessite une autorisation particulière. De plus, l'acquisition d'individus sauvages est contrôlée. L'état de sa population la rend de plus en plus vulnérable dans la nature et il est impératif de bien se renseigner avant d'envisager son élevage.
Ce poisson étant une espèce prédatrice, il est recommandé d'effectuer sa maintenance en environnement spécifique, sans autre espèce. En effet, tout crustacé ou poisson de taille inférieure deviendra de fait une proie potentielle. Un aquarium de 2000 litres est le minimum conseillé pour sa maintenance.
Si vous tentez tout de même de l'associer à d'autres espèces, les cohabitants devront être d'une taille au moins comparable au prédateur dans un volume beaucoup plus conséquent. L'aquarium pourra être pourvu de nombreuses cachettes et d'un espace conséquent pour permettre à chaque individu de trouver refuge en cas de besoin.
Conseils pour l'alimentation
La raie à rosettes est carnivoree. Il convient de ne pas trop nourrir vos pensionnaires pour éviter de polluer l'eau. Pour la plupart des espèces, il est préférable de donner quelques petites portions chaque jour plutôt qu'un unique repas trop copieux.
Protocole de reproduction
-
Protection de la ponteNon
Aucun texte sur la reproduction
Risques d'hybridation
De manière générale, il est conseillé de ne pas mélanger plusieurs espèces d'un même genre ou différentes variétés d'une même espèce pour éviter les risques d'hybridation.
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Sources & Réalisation
Participation & Validation
L'équipe de Fishipédia et les contributeurs spécialistes s'engagent à apporter un contenu de haute qualité. Cependant, bien que l'information soit issue de sources scientifiques ou de témoignages d'expériences de spécialistes, les fiches peuvent contenir des imprécisions.
Benoit Chartrer
Robert Allgayer
En collaboration avec : Fédération Française Aquariophilie
Références bibliographiques
XV. RAYAS DE AGUA DULCE (POTAMOTRYGONIDAE) DE SURAMÉRICA Parte II Colombia, Brasil, Perú, Bolivia, Paraguay, Uruguay y Argentina - Carlos A. Lasso - Ricardo de Souza Rosa - Mónica A. Morales-Betancourt - MARCELO R. DE CARVALHO - Domingos Garrone-Neto - Instituto de Investigación de Recursos Biológicos Alexander von Humboldt - 2016.
Potamotrygon tigrina, a new species of freshwater stingray from the upper Amazon basin, closely related to Potamotrygon schroederi Fernandez-Yépez, 1958 (Chondrichthyes: Potamotrygonidae) - MARCELO R. DE CARVALHO - Mark H. Sabaj Pérez - Nathan R. Lovejoy - ZOOTAXA - 2011.
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